Un retour innatendu

La nuit avait passé lentement, trop lentement pour Wakanda, mais elle savait qu'elle devait se reposer et être apte à un combat. Quoi que Nini serait là, elle les empêcherait sans doute d'avoir à ce battre, car ce n'était pas le moment. Wakanda avait passé la nuit a se tourner et se retourner ne trouvant que le sommeil tard dans la nuit.

A son réveil, tout était près, y compris Annissa. Elle n'avait même pas eux à lui dire qu'elle avait besoin d'elle pour allez a Raven. Elle n'avait eu besoin de rien dire, elle était là a l'attendre, Dalorin non loin. Rien n'eut besoin d'être dit, rien n'eut besoin d'être fait. En un battement de cil, ils étaient apparue dans le bureau du directeur de Raven, l'ancien mari de la vieille dame.

Le vieil homme sursauta, étant peu habituer a des ''apparitions'' dans son bureau puisque seul un nombre restraint de personnes pouvaient apparaître dans celui-ci. Il prit la parole en voyant son ancienne femme.

-Que fais tu ici, tu n'as pas ta place ici. Comment peut tu débarquer comme cela....en plein milieu.

La vieille femme ne fit que sourire, il cessa de parler sur le champ. Les deux se regardaient dans les yeux. Et de ce simple regard, tout deux se comprirent. L'amour, le grand, le véritable permettait une telle chose. Une communication d'un simple regard.

-D'accord, je sais et je comprends. Mais je ne peux rien pour vous. Je vais vous demandez de quitter le manoir maintenant. Je vois bien que vous voulez récupérer une personne que vous avez ''perdu'' mais je ne peux rien pour vous...

Annissa alla près de lui et lui mis une mains sur le bras. Elle lui sourie et lui donna une boite. Il l'a pris dans ses mains et soupira tristement avant d'aller la porter sur son bureau s'éloignant d'elle par le fait même.

-La vie ne m'a apporter que des déceptions, alors vies en donc toi aussi. Retourne à ton académie et laisse moi travailler. Tu ne comprends pas l'importance de ma mission.

Wakanda avait tout écouter sans rien dire, elle avait attendu patiemment mais la s'en était trop. Elle avait besoin de bouger, elle regarda la porte ouverte du bureau et s'y précipita. Elle devait trouver la trace de Joshua, elle devait se concentrer pour trouver que son énergie magique. Mais il y en avait tant sur le sol qu'elle ne parvenait pas a distinguer la magie de Joshua. Elle sentie sa tête tourner et elle se laissa glisser sur le sol, elle était si faible en ce moment. Elle serra les dents. Pourquoi cela s'était-il produit, pourquoi avait elle eu une si grande faiblesse. Elle serra les poings et tenta de se relever mais sans succès.

Annissa regarda vers la porte elle avait compris ce qui venait de se passer, mais elle ne bougea pas, elle regarda l'homme qui se tenait dos a elle, de façon a ne pas avoir a la confronter.

-Tu sais très bien que ce que tu fais, n'est pas ce que tu veux...tu aimes ton petit-fils par dessus tout, ta fille, même son gendre. Tu les aimes pour ce qu'ils sont et tu as en ce moment...peur de cela. Tu ne comprends pas tout, ce n'est pas parce que tu ne comprends pas que tu dois t'éloigner de toi...de moi.

Le vieil homme ouvrit la bouche et la referma restant toujours de dos. Il ne devait pas montrer la faiblesse qu'il avait d'encore l'aimer, d'aimer les gens autour de lui. La magie devait avancer, devait reprendre sa place légitime et s'il se laissait tenter par elle, tout serait perdu.
- La sénilité commence a t'affecter ma pauvre vieille folle...et si tu crois une seule seconde que ce que tu dis....est vrai...tu m'en vois navré. Ton petit-fils, je vais m'assurer qu'il ne te revoit plus. Tu pourrais le rendre niais, il n'a pas besoin de toi dans sa vie. Il a besoin de quelqu'un qui lui explique la vérité, pas une vieille...folle...qui...veux que la magie soit controler et régie par des lois stupides.

Lui dire des insultes lui était pénibles au fond, et Annissa le savait. Elle comprenait qu'il se fermait et qu'elle ne pourrait pas obtenir ce qu'elle voulait.

Dalorin se lassa rapidement de la conversation avec le vieil homme négatif, mais il était trop poli.
Quand Wakanda quitra la pièce en courant, Dalorin la suivi volontier.

Il courrait rapidement pour ne pas se laissé distancer par les grandes jambes de Wakanda.
Soudain, une voix retentit dans sa tête: "Arrête!!".
C'était la même voix qu'il avait entendu la veille lors de la disparition de Joshua.

Le kender s'arrêta brusquement. Il regarda à sa droite et vit une porte en fer renforcée, ce, ce qui jurait avec les autres portes du couloir, toutes de bois et peu entretenues.

Il eut une envie irrésistible de voir ce que contenait la pièce. Il voulu avertir Wakanda, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Ses pieds ne voulurent pas bouger d'un pouce alors que Wakanda disparue au bout du couloir, dans les escaliers.

Dalorin toucha la serrure d'un doigt. Il sentit des fourmillement dans sa main et vu des étoiles.

Avec un lourd déclic sonore, la porte s'ouvrit légèrement. Le kender se glissa à l'intérieur et la porte se ferma avec un reclic sinistre.

{À suivre.}

La pièce était sombre, à peine éclairée par une lampe à l'huile sur un bureau au fond. De chaque coté, il y avait des étagères remplies de petites caisses, bouteilles et bocaux. La pièce était très large et contenait plusieurs rangées d'étagères semblables. Il

Dalorin ouvrit les rideaux pour mieux voir et se mit à fouiller frénétiquement dans tous les contenants. Certains contenaient des poudres, des épices ou des fleurs sèchées. Certains contenaient des os, d'autres des liquides gluants.

Le kender ouvrit une boite et déroula un tissus pour découvrir ce qui semblait être une poupée désèchée. Quand il la prit, il remarqua des ailes qui s'éffritèrent à son contact. Il eut un haut le coeur lorsqu'il compris qu'il s'agissait du cadavre d'une fée.

Il renifla et ravala ses larmes alors qu'il remettait solennellement e petit corps dans le tissus, puis le remit dans la boite et la glissa dans une de ses sacoches.

En attendant, un grondement de plus plus pressant rugissait dans son esprit depuus qu'il avait pénétré dans cette pièce. Il se mit à chercher plus rapidement, jetant des jarres sur le sol alors qu'il grimpait aux plus hautes étagères. Une odeur méphitique emplie la pièce.

Enfin, il vit un petit coffret barré sur le haut d'une étagère. Il s'en empara avec la sensation distincte que son contenu était crucial... Mais il n'eut pas le temps de l'ouvrir car la porte de la pièce emit un autre déclic et s'ouvrit.

Un homme entra dans la pièce en criant.
-QUI À OUVERT LES RIDEAUX?!

L'homme chauve déposa le bocal qu'il transportait sur le bureau puis se précipita pour fermer tous les rideaux.

Habitué à ce genre de malentendu, Dalorin glissa le coffret dans une de ses sacoches et se faufilla rapidement vers la sortie.
En passant près du bureau, il remarqua le bocal qui contenais une fée luisante comme celles qu'il avait vu un soir dans le Noyau. L'homme passa devant Dalorin sans le remarquer et regarda le fouilli en se tenant la tête à deux mains.

Le kender pris le bocal et s'enfui à toute jambes vers la porte encore ouverte.

Mais la porte se ferma d'elle même avant qu'il ne s'y rende.

L'homme contourna les étagères et Dalorin lui fit face. Son teint pâle était devenu rouge, et des veines noires apparurent sur sa peau.

-Sale andouille! Imbécile! As-tu idée du temps que cela m'a prit pour ramasser tout ces échantillions?!

Dalorin se renfrogna.
-En voilà des manière! Si vous aviez barré votre porte convenablement, ce malencontreux accident ne serait pas arrivé! Et puis, vous ...ack!

Dalorin senti l'air sortir de ses poumons tout d'un coup. Il essaya d'inspirer mais chaque fois qu'il ouvrait la bouche, un peu plus d'air en sortait.

L'homme fixait Dalorin, les yeux injectés de sang et un sourire machiavélique aux lèvres.

Dalorin échappa le bocal et se pris la gorge à deux mains alors que son visage virait au rouge, puis au bleu.

L'homme était si concentré sur sa victime qu'il ne vit pas la petite créature s'échapper du bocal.

La fée voleta autour de l'homme, puis s'arrêta devant ses yeux pour émettre une vive lumière qui aveugla l'homme.

Celui-ci cria de rage et s'avanca pour frapper la fée malgré son aveuglement.
Il trébucha sur Dalorin, et tomba sur une étagère, qui tomba à la renverse avec lui. Un effet de chaine se produit et renversa toutes les étagères de ce côté de la pièce, et se termina avec un grand crac alprs qu'un bocal de vitre de la grosseur d'un tonneau se fracassa.

L'homme se dirigea à tâtons vers le fond de la pièce, jurant et vociférant alors qu'il tenais son dos douloureux.

Il se figea lorsqu'il vit le gros bocal cassé... et vide! Il se retourna pour s'enfuir, mais il n'en n'eut pas le temps. Ce qui ressemblait à une couverture noire tomba du plafond et le couvrit entièrement. Ses cris étouffés firent reprendre connaissance à Dalorin.

Dalorin frotta sa gorge douloureuse. Il regarda dans la pièce, mais ne trouva pas son agresseur.
Il trouva cependant une sorte de gigantesque saussice noire, gluante et difforme qui gigotait sur le sol. Une odeur de viande pourrie s'en dégagait, alors il décida de ne pas y toucher.

Il remarqua la fée qui voletait rapidement et gesticulait dans sa direction. Le kender ne comprenait pas son language, mais il lui parla tout même.

-Merci de ton aide! Cette situation était pour le moins implésante! Je ne comprend pas ce que tu dis, mais je peux te ramener à l'Arbre si tu veux. Mais je dois rattraper mes amis avant de partir il sont à quelque part dans ce manoir.

La fée fit quelques bruits aigus et le suivit, ce qui lui paru être une réponse positive.

Il fignola avec la porte, qui finalement s'ouvrit d'une simple poussée. Le sort qui faisait fonctionner la serrure semblait disparu. Le kender referma la porte derrière lui, abandonnant l'homme à une mort atroce.

-Comment vais-je faire pour retrouver Wakanda? Si seulement j'avais une carte des lieux, ça me serait térriblement utile!

Il fouilla dans ses sacoches et toucha un objet froid, métallique. Il le sortit et se rappela du compas qui était aparru la veille. Deux flèches étaient collées l'unes sur l'autre.

-La blanche c'est Wakanda! Elle à du trouver Joshua! Allons-y!

Il partit en courant vers les escaliers, la fée accrochée à sa couette.